Belle de Mai: 1490, les racines d’une légendeBraves gens du Pays strétois, amis clermontois ou de Donstiennes et vous qui venez de tout autre pays… Approchez et écoutez-moi. Je ne suis ni d’ici, ni d’ailleurs… Je ne suis d’aucun temps, d’aucune époque. Ni d’hier, ni d’aujourd’hui… Je suis le messager des mots, des rêves et des légendes… Connaissez-vous seulement l’histoire de celle qui nous réuni aujourd’hui ? Laisser moi vous conter la légende de Belle de Mai…
Dans un lointain passé, régnaient paix et sérénité sur le pays strétois. Tel un rayon de soleil caressant les beautés qu’offre la nature, les rires et les chants des enfants étaient un présent anonyme, porteur de pureté et de chaleur. D’hier à aujourd’hui, les pierres des demeures qui se dressent ici même restent l’authentique mémoire de ces instants de pureté et de chaleur… Tout n’était que bonheur ! |
C’est alors qu’en l’an 1489, le vent de décembre semblait être le messager d’un malheur indéfini qu’allait connaître le pays strétois… La peau creusée par les griffes du temps, son âme meurtrie par la solitude celle que tous connaissaient sous le nom de La Marie Jalouse allait prononcer des mots dont la seule raison était d’anéantir le sentiment de sérénité qui régnait sur le village… Par ce maléfice, cette sorcière empêcha toutes les femmes de mettre au monde un nouveau né… Jours et nuits n’étaient plus que douleurs infinies pour le peuple de Strée… Les cris de désespoir tenaient place et lieu des rires des enfants… Poussé par cette profonde blessure, la foule se soulève et réclame justice… La Marie Jalouse est arrêtée non loin de sa demeure à l’orée du bois du Tronquois et jugée par la cour de justice de Strée composée du mayeur et des 7 échevins…